Troubles des apprentissages & DYS
Les troubles des apprentissages sont d’ordre neurologique. Ils ne sont pas liés à l’intelligence ou bien un manque de stimulation. Ils peuvent être légers, modérés ou sévères. Ces troubles ne disparaissent pas avec le temps mais il est possible de compenser une partie des difficultés rencontrées.
Les principaux troubles des apprentissages
La dyslexie
Après le début de l’apprentissage de la lecture en CP, le trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture se manifeste par :
- Une mauvaise association entre graphèmes (signes écrits) et phonèmes (sons)
- Une incapacité à saisir rapidement un mot dans sa globalité
L’enfant déchiffre lentement et fait des erreurs. Ce trouble est très souvent associé à une difficulté à maitriser l’orthographe.
Ces dysfonctionnements sont souvent liés à un mauvais développement phonologique en amont de l’apprentissage de la lecture : difficulté à discriminer les sons proches ; incapacité à percevoir, découper et manipuler la syllabe ou le phonème ; problème dans le traitement orthographique (confusion et inversion de lettres, mauvais codage de la position des lettres).
Des problèmes visuo-attentionnels peuvent être associés.
La dyspraxie
L’enfant concerné a des difficultés motrices, notamment pour planifier, programmer et coordonner des gestes complexes. On le dit très maladroit. Il rencontre de gros soucis pour attacher ses lacets, attraper un ballon ou encore faire du vélo.
En réalité, il ne peut pas automatiser un certain nombre de gestes volontaires, notamment l’écriture (ce qui entraîne une dysgraphie). Il contrôle laborieusement le dessin de chaque lettre, ce qui absorbe une grande partie de son attention et l’empêche de prêter attention aux autres aspects (orthographe, sens des mots…).
Ce trouble développemental de la coordination est souvent associé à des anomalies de repérage et d’organisation spatiale et à des difficultés de motricité des yeux qui perturbent l’appréhension de l’environnement par l’enfant.
La dysphasie
L’enfant peut présenter un trouble de l’expression du langage qui peut concerner la phonologie (des difficultés de prononciation, avec des paroles indistinctes et des mots déformés), le vocabulaire ou la syntaxe (difficulté à composer des phrases), parfois associé à un trouble de la compréhension (vocabulaire et/ou syntaxe).
Un dépistage et une prise en charge précoce sont recommandés dès la maternelle, avant 5 ans et si possible dès 3 ans, afin d’améliorer le pronostic ultérieur.
La dyscalculie
Dans ce cas, l’enfant a une mauvaise perception des quantités numériques (sens du nombre), socle sur lequel se construisent les habiletés arithmétiques ultérieures. Il peut aussi rencontrer des difficultés de mémorisation et d’apprentissage des tables d’addition et de multiplication.
Le trouble spécifique des apprentissages avec déficit du calcul est souvent combiné à un trouble du langage ou à un trouble développemental de la coordination. Il peut être associé à des anomalies des régions cérébrales impliquées dans la perception des quantités numériques, dans les représentations visuelles (chiffres arabes) ou l’expression verbale (mots désignant les nombres).
(Source : inserm)
Et, dans toute ces situations, il est important de rappeler que l’enfant, face aux difficultés d’apprentissage, est presque toujours en grande souffrance émotionnelle. Etant en permanence en recherche d’adaptation dans son environnement familial et à l’école, cela génère très souvent une tension et de nombreux conflits.
Mes outils
- La neuro-intégration afin d’améliorer l’automatisation des fonctions cérébrales de base et la vitesse de traitement de l’information, souvent déficitaires chez les personnes en difficulté d’apprentissage
- L’intégration des réflexes archaïques car les réflexes persistants ont un impact majeur sur la sphère cognitive
- La métacognition pour apprendre à capitaliser sur ses ressources